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Le monde était jeune alors, les sept dieux vivaient en harmonie, et les races des hommes étaient comme un seul peuple. Banesh, le plus jeune des dieux, était aimé des Arkanis. Il demeurait près d’eux et les chérissait, et ils prospéraient sous sa douce protection. Les autres dieux vivaient eux aussi parmi les peuples, et chaque dieu affectionnait les siens.
Mais le frère aîné de Banesh, Apïos n’était dieu d’aucun peuple, et il vivait à l’écart des hommes comme de ses pareils. Le moment vînt pourtant où une jeune fille perdue alla le quérir dans sa retraite. Apïos en fit son disciple et lui donna le nom de Darya. Darya apprit le secret ancestral des vérités et devînt sorcière, on raconte par de là les régions que la jeune femme muta en une créature parfaite doté d'aile de plume blanche et or. Et qu'elle devînt le protecteur céleste. Des années s’écoulèrent et d’autres hommes se présentèrent devant le dieu solitaire. Tous étaient fraternellement unis dans l’enseignement d’Apïos et le temps n’avait pas d’emprise sur eux.
Or un jour, Apïos prit dans sa main une pierre en forme de globe, pas plus grosse que le cœur d’un enfant, et la façonna jusqu’à ce qu’elle palpite d’une âme. Le pouvoir du joyau vivant, que les hommes appelèrent Orbe de Vérité, était immense et son créateur l’employait à faire des miracles.L'on raconte également que c'est du cœur de cette pierre que naquit le second Nephilins, créature parfaite ailée.
De tous les dieux, Ankh était le plus beau. Son peuple, qui était celui des Ilanks, procédait en son honneur à des sacrifices par le feu et lui donnait le nom du dieu des dieux. Ankh trouva doux le parfum des holocaustes et les serments d’adoration tant qu’il ignora l’existence de L’orbe de vérité. Car du moment où il apprit son existence, il ne connut plus le repos.
Alors, sous de faux motifs, il alla à la rencontre de son frère Apïos :
-Il n’est pas bon pour toi, de te soustraire à notre compagnie et que tu nous ignores. Détourne toi de l’orbe de vérité qui distrait ton âme, si tu continues comme ça tu vas te détruire !Mais Apïos sonda la conscience de son frère et le rabroua :
- Pourquoi Ankh vouloir à tout prix le pouvoir et la domination ? Le Royaume D’Ilank ne te suffit donc point ? Ne cherche pas, par orgueil, à t’assurer la possession de l’orbe de vérité, elle ne t’apportera rien de plus que ta destruction !La colère brûla le corps de Ankh qui tua son frère et s’empara de l’Orbe. Le décès de Apïos plongea le monde des hommes dans un profond désespoir, leur symbole venait d’être volé par un Dieu. La mort du Dieux Apïos entaîna la chute de nombreux Nephilins qui perdaient leur pureté, devenant des êtres de colère et de mort. Les autres dieux demandèrent à Ankh de restituer l’orbe, mais Ankh, orgueilleux refusait obstinément de rendre l’objet.C'est au cour de cette période que disparu les prestigieux Nephilins,
plongeant peut à peut dans l'oubli pour devenir des créatures de
légende.
Suite à ce refus les différents peuples humains prenaient les armes et se dirigeaient vers les terres des Ilanks, leur livrant un combat sans merci. Les guerres incessantes entre les dieux et les hommes mirent la terre à feu et à sang.
Jusqu’au jour où Ankh brandit l’orbe en haut d’une des montagnes et l’obligea à lui obéir, la terre se déchira. Les montagnes s’écroulèrent et la mer aurait tout envahi si les dieux n’avaient pas uni leur force mentale pour limité l’assaut dévastateur des flots rugissants.
Les races humaines, pourtant, réussirent à survivre à cette apocalypse, ils vécurent désormais séparées les unes des autres tout comme les dieux.
Le dieu Ankh paya son acte, de bien cruelle manière. L’orbe de vérité s’embrasa et il fût défiguré, la douleur et l’horreur qui venait de se produire rendirent Ankh amère et solitaire. Il partit dans les territoires arides du désert. Et construit au cœur des sables sa cité maudite Gomhor. Ses hommes restèrent loyaux à sa cause et une fois la cité érigée ils construirent une tour sinistre où ils enfermèrent le joyaux des vérités. L’orbe illuminait d’un halo ardent, le sommet de la Tour. Elle libéra une puissance infernale qu’on nomma Kaos …
Gomor, débuta sa longue descente au cœur des enfers, un vent de folie envahissait chaque être qui entendait les chants empoisonnés de la pierre. Ankh sombra dans la folie, devenant un être sombre et craint de tous. La ville se teinta d’un halo maléfique et lentement les Ilanks s’isolèrent derrière leur haute muraille. Gomohr était devenue la ville de la luxure, sans aucune loi, avec un gouvernement d’hommes décadents.
Au loin des Terres arides s’élevait un autre royaume, le dieu Apîos laissait orphelin Daria et ses autres suivants. L’histoire reste vague à ce sujet mais le chagrin des disciples d’Apïos entraîna l’apparition inattendue d’une nouvelle race d’homme. Daria était d’une beauté si pur, ses traits étaient si parfaits, la jeune femme était d’une grande sagesse. Elle partie se réfugier avec les autres orphelins dans les terres gelées. Formant ainsi les Nyasides.
Les Nyasides possédaient tous d’étranges dons et semblaient ressentir les énergies terrestres de toutes choses. Leurs dons variaient d’un individu à l’autre, beaucoup possédaient le don de guérison hérité du défunt Dieu Apïos, d’autres pouvaient maîtriser les éléments naturels, les pliants à leur volonté. Les Nyasides construirent la Cité D’Apia protégée au cœur de la montagne de vérité par les glaces. Apia devînt le berceau des Mages Blancs qu’on nomma communément Nyaside. Protégés dans leur berceau de glace, ils continuèrent d’enseigner les savoirs d’Apïos. Sans jamais se détourner de leur dieu mort. Encore actuellement il attende la réincarnation d’Apïos et le retour des protecteurs célestes.
La déesse Banesh, continuait à protéger le peuple des Arkanis, son peuple était sa fierté. Les Arkanis étaient de valeureux guerriers et de merveilleux assassins, une tribu étrange qui semblait pourtant connaître des arts interdits aux hommes. Banesh leur avait révélé le secret pour tuer un Dieu. Banesh faisait confiance aux Arkanis. La menace ne vînt pas de la Cité d'Airain, mais d’au-delà. Les Ilanks avaient apprit que les Arkanis possédait le savoir pour tuer un dieu, avides et cruels, ils marchèrent sur le royaume de Banesh pour arracher le secret aux Arkanis.
C’est un matin de cendre où les armées d’Ilanks brandirent leurs oriflammes, aussitôt l’on sonna l’alarme et les hommes valides partirent affronter l’ennemi. La guerre dura un peu plus de 100 ans avant que le peuple Arkanis ne rende les armes. On tortura les survivants pour qu’ils délivrent leur secret, mais aucun d’eux ne livra le secret. Pour se venger ils scellèrent la déesse dans un cercueil en acier de l’âme. C’est bredouille que rentrèrent les Ilanks, la cité Arya quand à elle avait été rayée de la carte et les rares survivants se dispersèrent au travers du monde.
Quelques années plus tard, le peuple Arkanis devînt une légende qu’on racontait aux enfants pour leur faire peur. La déesse Banesh quand à elle, attend en secret quelque part dans les limbes d’Arya que quelqu’un vienne la délivrer de son cercueil.
Les Ilanks rêvaient toujours de grandeur et continuaient leur conquête de territoires. Le dieu Shayan veillait sur un peuple féminin, farouche et qui refusait obstinément la présence des hommes. Ses belles guerrières étaient gouvernées par une femme, leur reine, qui se nommait Ithia fille même de la déesse Shayans. Cette Tribus vivait dans la forêt d’Arpoli. On les nomma Furie. Valeureuses et orgueilleuses, elles criaient haut et fort que leur village Hamprya ne tomberait jamais sous le joug des Ilanks. Malheureusement comme les autres, elles plièrent sous la machine démoniaque des Ilanks, au bout de quinze ans, la plupart des territoires des hommes étaient annexés par les Ilanks. C’est à ce moment que la rumeur se propagea si Ilank était toujours victorieux et savait toujours quand frapper c’est qu’il possédait sans doute un être magique. Ou une créature du genre.
Les rares peuples encore libre, décidèrent d’envoyer un espion dans la cité de Gomhor, qu’elle ne fût sa surprise de découvrir au cœur de la ville, un temple où était enfermé un Nephilin. Alors c’était le secret du dieu Ankh et des Ilanks. Ils possédaient un protecteur céleste. Les chances de victoire étaient nulles, tant que la créature était dans la cité.
Les derniers peuples libres, particulièrement des Tribus nomades qu’on nommait « horde » Ils se rassemblèrent, pour former le plus grand conseil de guerre, il venait de tous les horizons.
Une tribus mongole qu’on nommait la horde d’or apportera avec eux leur dieu Shurak. D’autres tribus apportèrent avec eux leur dieu et déesse. Quand le conseil fût au complet, il fallut prendre des décisions. Rapidement on ordonna l’extermination de la créature tenue prisonnière dans la cité de Gomhor. Chaque dieu qui siégeait choisit ses plus valeureux guerriers et champions pour marcher vers la ville Gomorrhéenne.
Tout aurait pu être facile, mais la trahison d’un des fils des hordes, plongea à jamais le monde dans le chaos. Ilanks remporta la plupart de ses victoires et posa un joug d’acier sur le monde de Vähadhell. Le roi Drake épousa la Nephilin et fit régner la peur et la désolation. Tous ceux qui refusaient de se plier à Ilanks et au Dieu Ankh mourraient dans d’atroces souffrances. Ilank mettait en esclavage tous ceux susceptible de s’élever contre lui. Il envoya ses troupes détruire les Nyasides, mais rien n’y faisait la forteresse d’Ankha restait inviolable.
Les années s’écoulèrent au rythme effréné des cycles de la vie, jusqu’au jour où la mort frappa Drake. Un matin, il fût retrouvé sans vie, et la Nephilin quand à elle avait disparu. Un contrat fût posé sur sa tête, mais personne ne la revît jamais. Une guerre intestine étrangla lentement le joug de gomhor, les différents fils de Drake s’entretuant pour obtenir le pouvoir sur le peuple des Ilanks. Le Dieu Ankh quand à lui mourut quelques années plus tard de vieillesse, mais il laissa un fils Dorian. Seul maître de son héritage, il choisit le plus jeune fils de Drake. Et leur indiqua un lieu où construire une nouvelle cité.
Dorian, qui était plus sage que son père, partit à la rencontre des autres dieux et descendant de dieu, pour trouver un accord de paix. Il partit ensuite à la rencontre de Daria, qui était devenue une vieille femme et lui demanda d’offrir l’une de ses filles, pour sceller l’accord de paix. Daria troublée par la demande du jeune dieu, hésita de long jour avant de choisir, la plus jeune de ses enfants, elle était douce, mais déjà très mature pour son jeune âge. Le départ Adamathia fût une épreuve douloureuse pour la jeune femme et un déchirement pour la plupart de ses sœurs. Le voyage fût long et éprouvant mais Adamanthia semblait heureuse de son destin, même si elle savait qu’elle ne reverrait plus jamais sa famille. Dorian expliqua à la jeune humaine pourquoi il avait besoin d’elle et du Prince Arthurius. Quand elle arriva en vue de la cité de Dorian, elle fût époustouflée par la beauté et la fragilité du lieu, elle était à la porte de la cité d’Arthanis.
Dorian laissa le jeune couple humain faire connaissance avant de leur confier leur mission : ils devraient veiller eux et leurs descendant, sur la pierre de vérité. Sans que jamais celle-ci ne soit volée, sans quoi l’accord de paix serait rompu et la guerre reprendrait entre les peuples humains. Adamanthia jura qu’elle veillerait à jamais sur la pierre et que toutes ses descendantes en feraient de même. Dorian conjura le sort qui animait la pierre, la plongeant dans un sommeil profond, l’empêchant de répandre ses murmures démoniaques. La pierre fût ensuite scellée dans un coffret d’or et déposée dans la tour des vérités en plein cœur de la cité d’Arthanis….
C’est ainsi que débute notre histoire, cinquante année se sont écoulées depuis ses évènements. Arthanis est devenue une cité prospère et les Terres de Vähadhell semble enfin être en paix …
Mais le vent murmure que la paix sera de courte durée …. au loin sur une île une créature est sur le point de s'éveiller, elle jugera le coeur des hommes... apportant la paix ou la destruction....
Sam 29 Nov - 16:43
