Dix ans après
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Dix ans après

Cela fait dix ans que vous êtes sortis de Poudlard. Vous avez environ 27 ans et menez une vie active.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Paris la Belle. [ Libre ]

Aller en bas 
AuteurMessage
Lilian Easter
Mannequin
Lilian Easter


Féminin
Nombre de messages : 48
Age : 41
Localisation : Sous les flashs ou sous les feux des projecteurs.
Date d'inscription : 15/10/2008

Paris la Belle. [ Libre ] Empty
MessageSujet: Paris la Belle. [ Libre ]   Paris la Belle. [ Libre ] EmptyMer 11 Fév - 14:27

Ah Paris la belle ! Ancienne Lutèce, capitale de la France. Avec ses célèbres Champs Elysées ! Le rêve ! Et c'est de son appartement situé dans la plus belle avenue du monde que une très jolie jeune femme observait les passants sur cette route pavé où aboutissait une célèbre boucle de vélo, le tour de France qu'elle s'appelait. Et comme son nom l'indique, les cyclistes parcouraient en gros le tour de la France. De sa main droite elle repoussait un rideau afin que le moins de monde possible puissent la voir, même si aurait été difficile de l'apercevoir et l'identifier clairement à la hauteur à laquelle elle se trouvait. La jeune femme était ce que l'on pouvait appeler de préventive et prudente.

Et oui, pour celles et ceux qui l'avaient connue durant toute son adolescence, il leur était facile de savoir que celle belle jeune femme n'était autre que Lilian Easter. Ancienne élève de Collège Poudlard, la belle s'était faite populaire de par ses innombrables conquêtes chez le sexe masculin et de sa beauté qui ne laissait jamais personne indifférent. Tout le monde la connaissait sous le nom de "La Sirène de Poudlard" et on doit dire qu'elle portait très bien ce titre dont elle n'était pas peu fière. Mais pourquoi se cachait-elle aux yeux de la foule alors me direz-vous. Et bien tout simplement parce que la jeune femme était devenue mannequin, une célèbre et reconnue mannequin. Un mannequin que tous les grands photographes s'arrachaient pour leur prochaine pub de parfum, de vêtement ou encore de défilé de marque de luxe. Voire même de sous-vêtements. D'un côté, quand l'on avait un corps aux formes harmonieuses comme le sien, on pouvait se permettre ce genre de choses. Elle avait même été demandée pour jouer dans quelques films qui avaient eu un bon succès. C'était d'ailleurs pour l'un deux qu'elle était présente en France et aujourd'hui était un de ses seuls jour de repos et qu'elle voulait en profiter et non pas être assaillie de photographes et de journalistes qui mémorisaient à une vitesse fulgurante chacun de ses faits et gestes. Chacun de ses faux pas était immédiatement publié dans un numéro de journaux « people », de la presse à scandale. Et tout cela fatiguait la jeune femme qui n’avait rien demandé à personne. Bien sûr que non, c’était un photographe professionnel qui était venu l’aborder dans la rue pendant qu’elle faisait du shopping avec sa mère. Il lui avait dit qu’elle était ravissante et qu’il cherchait une jeune fille pour sa nouvelle campagne. Avec évidemment l’accord de sa mère espagnole, la belle n’avait pas refusé et s’était présenter le lendemain à la séance de photo qui était une campagne pour un nouveau produit de beauté sorcier. A peine les photos avaient été publiées que tous les photographes s’étaient arraché la jeune femme qui avait enchaîné publicités pour sous-vêtements, maillots de bain, parfums, produits de beauté, vêtements et après avait tourné dans quelques films et publicités de parfums. Dans lesquels elle avait été secondée de très beaux mannequins masculins. On ne lui refusait rien. Plutôt on lui proposait tout et on mettait tout en œuvre pour faire paraître sa beauté encore plus grande. Ses films avaient remportés de vif succès tout comme les publicités qu’elle avait entretenues et était maintenant un symbole de beauté et de glamour pour un grand nombre de jeunes sorcières.

Lilian était toujours en tenue de nuit, c'est-à-dire en T-shirt trop large et trop grand pour elle et en short pour guise de bas. Elle décida donc de sortir prendre l’air – surtout pour sortir faire les boutiques – et donc de s’habiller en conséquence. La sirène délaissa sa fenêtre et partit en direction de sa chambre où se trouvait un immense dressing. Bah oui, pour ceux qui la connaissent, Lilian avait dans son dortoir une immense armoire regorgeant d’innombrables vêtements, de paires de chaussures, de maillots de bain, de plein d’habits ! Et bien maintenant, elle possédait un dressing ! Elle en sortit donc une robe en laine fine en vieux rose échancrée qui lui tombait sur les épaules et d’une ceinture perlée pour la cintrer à la taille. Ses affaires sous le bras, elle partit direction la salle de bain – assez grande en passant – pour y passer au moins la demi-heure quotidienne. Une fois entourée de vapeur chaude, elle sortit pour se vêtir et passer au maquillage. La jeune femme ne s’était jamais vraiment maquillée comme un camion, toujours très légèrement, sachant très bien que ce n’était pas ces artifices qui la mettraient davantage en valeur ; elle l’était déjà bien assez sans eux. Un léger coup de mascara et un peu de crayon suffisaient amplement. Un peu de parfum dans son décolleté et la voilà fin prête pour sa sortie shopping. Sans oublier le fameux sac à main, bien évidemment ! Sac à main noir, en cuir verni, petit mais pratique, dans lequel elle fourra son portefeuille, avec sa carte de crédit, sa baguette magique parce qu’on ne sait jamais, des lunettes de soleil et un parapluie parce que là non plus on n’est jamais trop prudent et ses clés d’appartement. Elle chaussa de très hauts escarpins noir brillants et ferma sur elle la porte de son havre de paix. Le jeune mannequin n’avait même pas pris de veste ou manteau, jugeant le temps trop doux pour s’encombrer inutilement. Elle descendit en claquant les marbres de pierre, en espérant ne pas déranger les autres habitants qui sortiraient, pour les plus grognons d’entre eux voir qui était cet abruti de première qui faisait tout ce raffut et s’apercevrait finalement que ce n’était personne qu’une très jolie jeune femme dont le visage leur rappelait vaguement quelque chose et qu’ils étaient persuadés de l’avoir déjà vue quelque part. Et puis, tadaaam ! Illumination ! Mais oui c’est bien elle ! C’est bien Lilian Easter le célèbre mannequin et actrice ! Chérie ! Viens voir qui habite dans le même immeuble que nous ! C’est Lilian Easter ! Tu sais celle que toi et Sarah aimez tant ! T’as vu, et c’est grâce à qui que tu sais ça ? Hein, il est pas génial ton mari ? Oui parce qu’il fallait savoir qu’autant le fait que la belle était une sorcière, sa mère n’en restait pas moins moldue et avait forcément parler de ses exploits à ses amies et clients. Et il avait fallu qu’un de ses malades, car elle était médecin possédant son propre cabinet, soit un photographe lui aussi et prenne contact avec la jeune fille. Et c’est à partir de là que la jeune femme avait commencé sa carrière entre les deux mondes. Elle est vraiment très très forte cette Lilian.

Bref, la jeune femme continua donc de descendre ne priant pour que rien ne lui arrive car sinon elle serait obligée de signer des autographes, de se faire prendre en photo avec les femmes de la famille surtout et si cela se trouve, de se voir accepter de prendre un thé ou un café avec la famille qui aurait invité tout l’immeuble à prendre ce thé ou ce café. Et cela risquait fort d’écourter sa journée shopping. Lilian ne refusait jamais une signature d’autographe ou des photos, même si elle le faisait parfois presque à contrecoeur, elle trouvait cela intéressant de voir ses fans qui se disaient tous être « votre plus grand fan » et la plupart d’entre eux étaient de très agréables personnes. Cependant, rien de tout cela ne se produisit. La sirène soupira intérieurement et passa furtivement la tête par la lourde porte d’entrée de l’immeuble. Pas de journalistes, pas de paparazzis, la voir était libre ! Lilian passa la porte et marcha en direction de la boutique la plus proche. Personne ne la regardait, ce qui changeait de d’habitude. Depuis son adolescence, Lilian avait toujours fait retourner tout le monde sur son passage, que cela soit volontaire ou involontairement. Voilà d’où lui provenait en partie son surnom. Les garçons et même les filles, tout le monde la regardait passer. Les uns avec le regard envieux et charmeur, les unes avec le regard noir et jaloux. Il est sûr qu’avec une beauté comme la sienne, elle faisait aussi des jalouses qui lui trouvaient tous les défauts du monde pour essayer de détruire son image qui semblait si parfaite.

Personne ne la reconnaissait, ce qui lui fit un bien fou et la belle continua sa marche souple et gracieuse meurtrissant à chacun de ses pas la pierre du trottoir. Ses longues jambes de gazelle mises à nues jusqu’à mi-cuisses lui avaient prodigué cette démarche qu’elle avait acquéri et réussi à adopter dès les premières années de son adolescence. Ses magnifiques yeux bleus erraient de boutique en boutique, essayant en vain de trouver un point d’ancrage mais la jeune femme ne pouvait s’empêcher d’admirer cette grande et célèbre avenue de la belle capitale. Tout lui semblait si différent. Lilian avait toujours adoré la France avec sa gastronomie, ses marques de luxe, de plus, elle était doublement concernée, vu que c’était elle qui les portait pour les défilés, sa culture. La France était vraiment un magnifique pays et la belle ne regrettait pas le moins du monde d’y tourner son film. Malheureusement, ses yeux étaient bien trop occupés à admirer les Champs Elysées pour regarder devant eux et remarquer que quelqu’un, qui ne regardait pas devant lui non car il était en train de lire son journal en buvant un café lui arrivait dangereusement dessus et ne paraissait pas vouloir changer de cap. Ce fut inévitable. Les deux jeunes gens se rentrèrent dedans, le café se versant indéniablement sur la robe en fine laine de Lilian qui poussa un petit cri aigu de surprise et aussi parce que le café était chaud. Le mannequin jeta un regard assassin à la personne qui venait de lui renverser son café bouillant sur le corps et regarda un instant derrière elle pour voir si personne, comme des paparazzis, journalistes ou même passants n’avaient rien vu. Ceci dit, elle reposa ses yeux bleus emplis de colère sur le maladroit et était prête à lui faire passer un sale quart d’heure si celui-ci ne s’excusait pas immédiatement.
Revenir en haut Aller en bas
 
Paris la Belle. [ Libre ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Business is business... [ Libre ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dix ans après :: La France :: Paris-
Sauter vers: